Les Beaux Ardents

(love story vénitienne)

Synopsis

1623. Le musicien anglais Nicholas Lanier est missionné à Venise par son roi pour une affaire diplomatique : il y retrouve avec joie son amante Artemisia Gentileschi, une peintre italienne de renom. Après des mois de séparation, les deux amants commencent une vie à deux, dans leur palazzo au bord de l’eau.

Mais bientôt la mission secrète de Nicholas prend mauvaise tournure : cerné par les espions français et espagnols, il se trouve reclus dans l’atelier d’Artemisia, cependant que cette dernière prend sa place pour prendre en charge l’achat de la collection. Les deux artistes luttent pour préserver, chacun, leur espace de création ; l’idylle se trouve menacée par la rivalité et les frustrations.

Sur fond de guerre de Trente ans, le huis-clos vénitien se fait la caisse de résonance des déchirements européens. C’est un duel entre deux amants-artistes qui se joue, deux égos que les passions, personnelles et professionnelles, débordent et chavirent.

Extrait

NICHOLAS :
Nulle loyauté pour autant
Tu te moques des idées, de la réflexion, TU VEUX MORDRE
Alors la bride est lâchée, le vampire est de sortie, tu bouffes à tous les râteliers pour mon humiliation
Regardez, la nuit tombe et sachez qu’Artemisia opère toujours entre chien et loup, en eaux troubles, la transparence n’est pas son fort à cette femme de l’ombre.

 

ARTEMISIA :
Moi, une femme de l’ombre ?
Moi qui suis un morceau de soleil
Qui un jour tombée au trente-sixième dessous n’ai depuis lors que regardé devant moi
Une femme comme on n’en voit guère, une femme comme une force qui va.

Mise en scène 

La modernité de cette grande figure de créatrice du XVIIe siècle permet de tracer un arc entre les époques pour aborder la question (toujours) sensible de la place des femmes artistes, et explorer le rapport entre amour, travail et genre.

Cette fable à la fois intime et politique, moderne et historique, se raconte dans une mise en scène enlevée, aux allures de comédie musicale. Avec humour et romantisme, le spectacle fait la part belle aux jeux anachroniques et aux clins d’oeils musicaux et picturaux, dans une complicité malicieuse avec le public.
 

Pour tous les publics à partir de 16 ans.
Durée : 1h40

Équipe

Texte : Joséphine Chaffin
Co-mise en scène : Clément Carabédian et Joséphine Chaffin
Jeu : Marie-Cécile Ouakil ou Marilyne Fontaine et Clément Carabédian
Musique : Théodore Vibert
Scénographie et lumière : Julie-Lola Lanteri, assistée de Mathilde Domarle et Maya-Lune Thiéblemont
Costumes : Thierry Delettre
Administration, production et diffusion : Aurore Santoni

Résidences

Compagnie RL, Paris
Le Grand Parquet, Paris
Théâtre des Clochards Célestes, Lyon

Coproduction

SPEDIDAM
Théâtre des Clochards Célestes, Lyon (69)

Diffusion

Théâtre des Clochards Célestes, Lyon
Karavan Théâtre, Chassieu (69)
Théâtre de l’Opprimé, Paris
Théâtre Le Colombier, Bagnolet (93)
Festival Les Rencontres de Theizé (69)